Léon


Vaudeville en 4 actes de Claude Magnier
Mise en scène de Guy Villers
Décors de Paul Baugniet


Véronique Koeymans Philippe Gérard Cécile Brahy Fabrice Gonzo Fabrice Ruwet Pierre Villers


Nous sommes chez les Coquenpot, une famille assez farfelue:
le pépé (grand savant) fait des recherches sur la transformation du singe en homme;
la tante sourde comme un pot et qui ne trouve rien de mieux que de chanter pour se faire comprendre;
la mère qui joue sans arrêt du violon;
le père complètement débordé par la situation et qui est un artiste peintre assez hurluberlu;
la fille et son petit ami qui n'arrête pas de se déguiser;
la bonne godiche;
la future belle famille muette de stupéfaction;
et enfin Tristan (singe-homme, homme-singe?) et sa mère.

Le propre d'un bon vaudeville est de ne pouvoir être raconté. C'est le cas de celui-ci.

Sachez cependant qu'il pleut sur la scène, que les singes deviennent des hommes, les hommes deviennent des singes.

La réussite de cette pièce est affaire d'accumulation: les entrées succèdent aux sorties à un rythme endiablé; explosions, cris, gags sont au rendez-vous, un peu à la manière des Marx Brothers ou des Monthy Python.

Une seule recette: ne pas laisser à la salle le temps de se ressaisir et d'apercevoir qu'elle retombe en enfance.