Vaudeville en 4 actes de Claude Magnier
Mise en scène de Guy Villers
Décors de Paul Baugniet
Nous sommes chez les Coquenpot, une famille assez farfelue:
le pépé (grand savant) fait des recherches sur la transformation du singe en homme;
la tante sourde comme un pot et qui ne trouve rien de mieux que de chanter pour se faire
comprendre;
la mère qui joue sans arrêt du violon;
le père complètement débordé par la situation et qui est un artiste peintre assez hurluberlu;
la fille et son petit ami qui n'arrête pas de se déguiser;
la bonne godiche;
la future belle famille muette de stupéfaction;
et enfin Tristan (singe-homme, homme-singe?) et sa mère.
Le propre d'un bon vaudeville est de ne pouvoir être raconté. C'est le cas de celui-ci.
Sachez cependant qu'il pleut sur la scène, que les singes deviennent des hommes, les hommes deviennent des singes.
La réussite de cette pièce est affaire d'accumulation: les entrées succèdent
aux sorties à un rythme endiablé; explosions, cris, gags sont au rendez-vous,
un peu à la manière des Marx Brothers ou des Monthy Python.
Une seule recette: ne pas laisser à la salle le temps de se ressaisir et d'apercevoir qu'elle retombe en enfance.